Elle s’appelle Rose Bourassa. Elle a vingt ans. Il y a deux choses qui ne la quittent jamais. L’idée de la mort, sa propre mort, et une sourde envie de cogner. Que ce soit au Gold, où elle danse autour des poteaux et aux tables, ou dans les couloirs du métro. Jusqu’au jour où elle commence son entraînement à la boxe et où elle fait la connaissance de Coach. Coach qui lui enfonce ses gants comme une mère met sa tuque à son enfant, en la brassant un peu, parce qu’elle est dans la lune, au paradis, entre des mains aimantes. Elle se dit alors qu’elle a peut-être réussi à faire reculer sa mort.Simon Girard donne ici un premier roman audacieux. En s’attachant à rendre la moindre sensation avec une précision obsessionnelle, il nous fait entrer dans la peau d’une jeune femme dont la vie peut basculer à chaque instant. On s’immisce dans la peau de Rose Bourassa comme on monte à bord d’un manège. On n’a pas d’autre choix que de s’abandonner au vertige.« Dawson Kid est ma neuvième histoire écrite et la première publiée. Un roman en forme de ventouses sur les tempes. Cauchemar les yeux ouverts, égréné d’une ligne à l’autre, mais quand l’amour rapatrie quelques miettes pour y faire son nid, c’est encore mieux que la mort. » Simon Girard

QUELQUES MOTS SUR L'AUTEUR: L’auteur Simon Girard est décédé le 4 janvier 2015 à l’âge de 35 ans. Il s’est enlevé la vie. «Remarqué par la critique en 2007 pour son premier roman, Dawson Kid, paru chez Boréal, Simon Girard affichait déjà ses couleurs en entrevue, celles d'un jeune homme prêt à tout pour devenir écrivain», écrivait la journaliste Chantal Guy de La Presse à l’occasion de la sortie de deux autres de ses livres, Les écureuils sont des sans-abri (Coup de tête, 2011) et Michel Bourget, sauver des vies (Les 400 coups, 2011). Simon Girard a aussi écrit Tuer Lamarre (Leméac, 2009).